In the XVIII and XIX centuries, the fan was THE feminine attribute par excellence. This fashion accessory attracted painters and, among them, Impressionists, to experiment with new formats and media and break down the hierarchies between the arts.

The most famous fan makers are Alexandre and Duvelleroy. They promoted those objects as timeless pieces that transcend fashion trends in both Occidental and Asiatic civilizations

By the early 1900’s, fans reflect elegance and fantasy of “Art Nouveau” and still are symbol of savoir-vivre

A selection of fans owned by Galerie Gérard Levy has been exhibited at The Fan Museum in Greenwich-London from  June to September 2019 : “The man with the carnation – fans from the Gerard Levy collection” 




Throughout History, Egypt has always been (and still is) high on the mythology scale. A constant source of inspiration for architects, writers, philosophers and artists, Egypt truly became tangible when the first photographers brought back images to the Western hemisphere around mid-19th Century.

For three weeks in November, Galerie Gerard Levy showcases 20+ of those now classic images, taken by the most famous pioneers between 1850 and 1859, with one goal: sharing how their talent shaped our contemporary eyes and minds about Ancient Egypt’s representation.

We start with Maxime Du Camp (1822-1894), the most descriptive artist, using the waxed-paper process he learned from Le Gray. His desire to be a “truth teller”, bringing sheer evidence of facts, became the reason behind the massive success of the first book of photography ever published in 1852 by Blanquart-Evrard (Égypte, Nubie, Palestine et Syrie. Dessins photographiques recueillis pendant les années 1849, 1850 et 1851).

At the opposite end of the spectrum, the young John Beasley Greene (1832-1856) wanted to bring his unique poetic touch to reality. While using the same technique as Du Camp, his eyes reveal a fantasized Egypt. Greene’s landscapes seem to shimmer above the page almost to the point of evaporating, like distant desert mirages. On the other hand, if one looks at the minutiae of his focus on archeological details, he was a trailblazer with frames that could have easily inspired the most modern architects.

The now very rare pictures were a journey of a lifetime for this twenty-four-year old talented young man wo passed away less than two years after the printing of his extraordinary photographs by Blanquart-Evrard in 1854. (Le Nil : monuments, paysages, explorations photographiques, Blanquart-Évrard, 1854.).

James Robertson (1813-1888) and Felix (Felice) Beato (1832-1909), world travelers and brothers in law, had a very simple goal when taking photographs: doing business. Between 1857 and 1859 they comprehensively documented famous Egyptian sites for the benefit of tourists, officials and historians alike. Their realistic photographic style and systematic -almost industrial- approach to creating a reference for all publics, was an example followed by later photographers of the Middle East in the late 1870’s.

The selection of those genial artists exhibited in Galerie Gerard Levy from November 5th-28th, is centered around the presentation of displaying three different ways of the same landscapes. These variety of shots is proof of how Photography challenged and disrupted all others Art forms.

Some of those incredible vintage photos are also very carefully preserved in the Musée d’Orsay, the French National Library, the Metropolitan Museum or the Getty collection.




A l’occasion de l’évènement du Carré Rive Gauche, la Galerie Gérard Levy présente une sélection des images iconiques qui ont fait rêver les voyageurs depuis toujours.

 

La Photographie a forgé l’imaginaire collectif de « l’ailleurs » bien avant que la pratique du Voyage ne se démocratise.

Alger, l’Andalousie, l’Egypte, Jérusalem, Rome, Venise, les montagnes du Massif Central, le désert de Tunisie, autant de paysages immortalisés, par les maîtres de la Photographie, quarante ans avant l’âge d’or de la carte postale.

 

De 1845 à 1890, du daguerréotype au premier négatif film, en passant par le calotype et le négatif Verre, c’est une initiation au Voyage que propose la Galerie Gérard Levy, au travers des yeux des pionniers de la chambre noire.

 

Maxime Du Camp, Robert MacPherson, Carlo Ponti, Auguste Salzmann, sont quelques-uns des artistes qui font partie de la vingtaine d’oeuvres originales présentées à partir du 6 juin, pendant l’évènement du Carré Rive Gauche.

 

LE VOYAGE EN EGYPTE DE MAXIME DU CAMP 1849-1851

Maxime DU CAMP (Paris 1822 – Baden Baden 1894)

Ecrivain, grand voyageur et photographe – membre de l’Académie française (en 1880)

 

Il sollicite une mission archéologique en Orient auprès du Ministère de l’Instruction Publique. Il part, en compagnie de Flaubert, de Novembre 1849 à Avril 1851 en Egypte, Nubie, Palestine et Syrie.
Sa mission : rapporter des illustrations devant permettre une reconstitution exacte des monuments et sites exceptionnels.

En préparation à cette mission, il s’initie aux techniques de la photographie auprès de Gustave Le Gray, pionnier incontesté de la photographie sur papier. Maxime Du Camp choisira le calotype.

Il rapporte près de 200 photographies de ce voyage.

Du Camp est le premier à constituer un ensemble d’images sur papier aussi important. Sa caractéristique est une recherche de précision documentaire. Il a donné le ton de tous les voyages d’exploration qui suivront dans la deuxième moitié du XIXè siècle : mêler art et science.

La photographie de voyage à cette époque est complexe. Les conditions sont difficiles, chaleur extrême, temps de pose, matériel lourd et fragile…

 

Un ouvrage est publié en 1852 Égypte, Nubie, Palestine et Syrie. Dessins photographiques recueillis pendant les années 1849, 1850 et 1851 , qui connut un très grand succès, malgré un prix important. C’est la publication la plus célèbre des ateliers Blanquart-Evrard et surtout le premier ouvrage illustré de photographies originales.

 

Les photos originales exposées à la Galerie Gérard Levy sont montées sur planche Blanquart-Evrard et présentent, après cent soixante ans, les tonalités noir et blanc qui ont fait la réputation de cette imprimerie.

De nombreuses images prises par Maxime Du Camp en Orient sont conservées dans les musées du monde (Bibliothèque Nationale de France, Metropolitan Museum, Getty Museum,…)


L’exposition Le Voyage Par les Maîtres de la Photographie du XIXème siècle a été mentionnée dans la presse.

   




Et si l’éternelle image du « Peuple du Livre » associée à la culture juive, prenait un jour nouveau ?
A partir de 1993, Didier Ben Loulou traque la Lettre : des inscriptions hébraiques les plus sacrées, aux affiches profanes qui recouvrent les murs de Jérusalem ou aux tags des ruelles arabes.

Le photographe réussit l’exploit de transformer notre vision des hauts lieux de mysticisme que sont le cimetière de Safed et le cimetière du mont des Oliviers. C’est un nouveau décor que l’on découvre, où la mort aurait fui . La mise en scène inattendue des lettres crée une sorte de lien entre les vivants et l’Histoire.

Et chaque œuvre porte sa surprise :  les lettres sont redevenues libres et modernes. 
Ne plus montrer les signes ancestraux comme figés, mettre de la couleur vive sur le Sacré, redécouvrir les rues de Jérusalem : c’est le chemin qui mène de la Lettre à la Vie.

Dans la retrospective présentée à la Galerie Gerard Levy, l’on comprend pourquoi Didier Ben Loulou choisit le procédé Fresson pour ses tirages argentiques. Il est un des rares photographes au monde à savoir maîtriser les secrets de cette technique centenaire qui révèle les couleurs grâce à des pigments minéraux.  Une autre manière de mettre de l’éternité dans l’Image

On est bien loin d’un quelconque recueillement : quand la Lettre crée la surprise, elle porte la Vie

Didier Ben Loulou, photographe Franco-Israelien, vivant entre Paris et Jérusalem, réalise depuis plus de trente ans une œuvre singulière, inclassable, dans laquelle la couleur tient une place primordiale.

Il a pris le pari de la couleur au début des années 80 mais en se démarquant du photo-reportage. Il est adepte du tirage au charbon  Fresson* pour donner une matière unique à la Couleur, à l’heure où d’autres ne jurent que par le tirage numérique et l’amplification des pixels

Il met, entre autres, en lumière des thèmes de culture juive pour leur donner une portée universelle.

Sa douce détermination à n’être ni un photographe humaniste, ni un acteur du street art ou du land art, à privilégier le Réel à l’Abstraction, explique pourquoi les œuvres de Didier Ben Loulou sont régulièrement exposées en Europe et aux Etats-Unis, au-delà des modes.

Elles sont ainsi présentes dans de nombreuses collections privées et publiques : Fonds national d’art contemporain (Paris), Victoria & Albert Museum (Londres), Museum of Fine Arts (Houston), Maison européenne de la photographie (Paris), musée d’Art et d’Histoire du judaïsme (Paris), Museum of Modern Art (Tel-Aviv), Microsoft Art Collection (Seattle, USA), Fonds régional d’art contemporain de Basse-Normandie (Caen), Bibliothèque Nationale de France (Paris), etc.

 

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50 vintage original prints : Jerusalem, Jaffa, Tiberiade, Tetuan, Tangiers, Algier, Oran, Tunisia, Middle-East
Photographers : Salzmann, Bonfils, Zangaki, Krikorian, Lehnert&Landrock, Prouho, …

October – December 2018




Michel Tessier  was born and grew up in Paris. He is now based in Mimai Beach USA and selected Galerie Gerard Levy for his French exhibition. Michel Tessier made his mark with his name on the pages of prestigious magazines such as Vogue, ELLE, Marie-Claire, l’Officiel and also for famous adertising campaigns, beauty, fashion and intimate catalogs. « The art of writing with the light , the meaning of the word Photography, is a privilege and a passion for me ».