Et si l’éternelle image du « Peuple du Livre » associée à la culture juive, prenait un jour nouveau ?
A partir de 1993, Didier Ben Loulou traque la Lettre : des inscriptions hébraiques les plus sacrées, aux affiches profanes qui recouvrent les murs de Jérusalem ou aux tags des ruelles arabes.

Le photographe réussit l’exploit de transformer notre vision des hauts lieux de mysticisme que sont le cimetière de Safed et le cimetière du mont des Oliviers. C’est un nouveau décor que l’on découvre, où la mort aurait fui . La mise en scène inattendue des lettres crée une sorte de lien entre les vivants et l’Histoire.

Et chaque œuvre porte sa surprise :  les lettres sont redevenues libres et modernes. 
Ne plus montrer les signes ancestraux comme figés, mettre de la couleur vive sur le Sacré, redécouvrir les rues de Jérusalem : c’est le chemin qui mène de la Lettre à la Vie.

Dans la retrospective présentée à la Galerie Gerard Levy, l’on comprend pourquoi Didier Ben Loulou choisit le procédé Fresson pour ses tirages argentiques. Il est un des rares photographes au monde à savoir maîtriser les secrets de cette technique centenaire qui révèle les couleurs grâce à des pigments minéraux.  Une autre manière de mettre de l’éternité dans l’Image

On est bien loin d’un quelconque recueillement : quand la Lettre crée la surprise, elle porte la Vie

Didier Ben Loulou, photographe Franco-Israelien, vivant entre Paris et Jérusalem, réalise depuis plus de trente ans une œuvre singulière, inclassable, dans laquelle la couleur tient une place primordiale.

Il a pris le pari de la couleur au début des années 80 mais en se démarquant du photo-reportage. Il est adepte du tirage au charbon  Fresson* pour donner une matière unique à la Couleur, à l’heure où d’autres ne jurent que par le tirage numérique et l’amplification des pixels

Il met, entre autres, en lumière des thèmes de culture juive pour leur donner une portée universelle.

Sa douce détermination à n’être ni un photographe humaniste, ni un acteur du street art ou du land art, à privilégier le Réel à l’Abstraction, explique pourquoi les œuvres de Didier Ben Loulou sont régulièrement exposées en Europe et aux Etats-Unis, au-delà des modes.

Elles sont ainsi présentes dans de nombreuses collections privées et publiques : Fonds national d’art contemporain (Paris), Victoria & Albert Museum (Londres), Museum of Fine Arts (Houston), Maison européenne de la photographie (Paris), musée d’Art et d’Histoire du judaïsme (Paris), Museum of Modern Art (Tel-Aviv), Microsoft Art Collection (Seattle, USA), Fonds régional d’art contemporain de Basse-Normandie (Caen), Bibliothèque Nationale de France (Paris), etc.

 

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